La mélodie française délicate, subtile et raffinée offre un écrin de toute beauté aux poèmes qu'elle enchante.

Le chant et la harpe mêlant ainsi leurs harmonies  y expriment toute une palette de sentiments des plus brillants aux plus intimistes.

A la manière d'un tableau, lignes et couleurs de ces musiques nous transportent  en un voyage raffiné dans nos paysages intérieurs.

Spectacle pour récitant, chant et harpe

Conception Claudine Bunod, soprano

Le 27 août 1916, André Caplet écrit, au front, une mélodie pour harpe et chant « Quand reverrai-je, hélas » sur de vers de Joachim du Bellay. Cette mélodie constitue le point de départ de ce récital construit comme un cheminement musical autour de témoignages de la guerre de 14-18.
 

Courriers, poèmes ou extraits de journaux, les textes ici regroupés redonnent vie à cette période tragique de l’histoire  en nous faisant partager les espoirs et les peurs de tous les jours qui constituaient le quotidien de chacun.
 

Musique et poésie donnent un autre éclairage à ces émotions et s’enrichissent ainsi d’une dimension supplémentaire.
Comme des étoiles brillantes et plus ou moins lointaines, elles constituent une mémoire vivante de ce message bouleversant d’humanité.

A la fin de sa vie, Debussy entreprend la composition de 6 Sonates en hommage aux maîtres français du 18ème.
 

De ce projet, 3 Sonates pour différentes combinaisons instrumentales verront le jour, avant sa disparition en 1918.

Composée en 1915, la Sonate pour flûte, alto et harpe, dans un admirable équilibre de timbre, déroule un discours tout en lignes courbes et sinueuses, créant des atmosphères douces et feutrées, mystérieuses et sensuelles, et contrastant avec des ambiances festives,  rythmiques  et chaudement colorées.
 

A la suite de Debussy, et en hommage à ce compositeur, de nombreuses œuvres seront écrites pour cette même formation, explorant et exploitant ce mélange de timbres original et subtil.